LA DÉESSE DES MOUCHES À FEU
La déesse des mouches à feu, par Geneviève Pettersen
Le quartanier
CE QU’EN PENSE ZAC
Mon enseignante m’a mis au défi de lire quelque chose de différent, j’ai donc choisi La déesse des mouches à feu. L’histoire d’une jeune rebelle de 14 ans ne m’attirait pas vraiment, mais j’ai plongé. Disons que le personnage principal est assez déstabilisant et superficiel. Catherine vit des émotions et des expériences intenses et nous entraîne dans plein d’événements. J’ai aimé que l’histoire se déroule loin des grandes villes, parfois dans la forêt, dans un chalet. C’est cru, réaliste, un peu trash parfois, mais surtout, ça parle d’ado sans faire la morale. Même si c’est écrit comme on parle, avec beaucoup d’expressions du Saguenay, c’est facile à lire. En fait, je l’ai lu en deux soirs, j’ai bien aimé.
CE QUE MAMAN EN DIT
Que j’ai aimé cette lecture. J’étais un peu plus vieille que le personnage en 1996, mais j’ai reconnu bien des filles de mon école secondaire. Un retour en arrière avec plein de références aux années 90, où il est même question du fameux déluge. Cette histoire aborde plein de malaises de l’adolescence; la mort, l’amitié, l’amour, la drogue, la sexualité, et ce, de façon directe, parfois violente. Un parallèle est fait avec le livre Christiane F., l’idole de Catherine, mais c’est moins dur. Ça nous rappelle l’importance pour certains jeunes de s’identifier ou d’imiter des personnages ou des vedettes qu’ils aiment. La déesse des mouches à feu a une écriture littéraire soignée et ce livre s’adresse autant aux adultes qu’aux adolescents de plus de 15 ans.
RÉSUMÉ
La déesse des mouches à feu, c’est Catherine, quatorze ans, l’adolescence allée chez le diable. C’est l’année noire de toutes les premières fois. C’est 1996 à Chicoutimi-Nord, le punk rock, le fantôme de Kurt Cobain et les cheveux de Mia Wallace. Des petites crisses qui trippent sur Christiane F. et des gars beaux comme dans les films en noir et blanc. Le flânage au terminus et les batailles de skateux contre pouilleux en arrière du centre d’achats. L’hiver au campe dans le fin fond du bois, les plombs aux couteaux, le PCP vert et les baises floues au milieu des sacs de couchage. C’est aussi les parents à bout de souffle et les amants qui se font la guerre. Un jeep qui s’écrase dans un chêne centenaire, les eaux du déluge qui emportent la moitié d’une ville et des oiseaux perdus qu’on essaie de tuer en criant.